Volkswagen investit un segment qu'il n'avait jamais vraiment balisé, celui des pick-up. Avec ses ambitions de constructeur mondial pouvant s'adapter à tous les marchés, l'allemand présente donc un véhicule s'adaptant aux attentes d'abord asiatiques, mais aussi nord et sud-américaines, africaines et pourquoi pas européennes aussi. Bref, l'Amarok a été conçu pour être le plus consensuel possible pour ratisser un public le plus large possible.
Très fidèle au concept "SAR_Pick-up" qui l'annonçait au Salon de Los Angeles de l'année dernière, l'Amarok est aussi très proche des codes esthétiques de VW. Calandre à trois barètes parallèles, gros logo au centre, phares au dessin d'une désarmante facilité et à l'expressivité pourtant présente et mesurée, l'Amarok n'apporte rien de révolutionnaire au segment. Toujours est-il que la catégorie des pick-up montre qu'elle peut avoir un design orignal, à l'image du Mitsubishi L200. Les passages de roues sont très marqués, et les jantes dans la plus pure tradition VW (à quelques tailles près, le design de celles de la Polo).
L'arrière est plus impersonnel que jamais. Il est surtout très fonctionnel avec un large volet basculant pour la benne et de fortes barres tubulaire pour accrocher ce que vous voulez. Au delà de sa froideur, l'Amarok est un véhicule corvéable à merci.
Amarok veut "loup" en Inuit (aucun rapport donc avec le Maroc). Et le loup pour les inuits est "le roi des étendues sauvages". Il faut croire que les chevilles de VW n'ont pas assez enflé, puisqu'il va jusqu'à l'écrire noir sur blanc dans le communiqué de presse.
Son gabarit est plutôt inadapté à l'Europe : 5m25 de long, pour une capacité de chargement maximale de 2,52m² pour 1150 kg. Vous pourrez tracter jusqu'à 2.8 tonnes. L'Amarok est prêt pour tous les usages. Pour mouvoir le tout, un bon 2.0l TDi de 122 ou 163 ch. Ennui, les émissions de CO² montent à 200 g/km : pas terrible.
L'intérieur est fonctionnel, sans chichi, vraiment VW pur sucre.
Ne vous y fiez pas, l'Amarok reste Robust (un nom longtemps envisagé en interne), et vise avant tout les Toyota Hilux, ou Ford Ranger, véritables icônes à la résistance et à la longévité stupéfiante, face aux mauvais traitements qui leurs sont infligés. Les tarifs sont promis pour être très compétitifs.
Pour le découvrir grandeur nature, avant le Salon de Detroit en janvier prochain, pas le choix : il vous faudra aller en Amérique du Sud, lieu de départ du nouveau "Dakar", que VW parraine par une forte présence d'Amarok pour les organisateurs. Commercialisation au premier semestre 2010 en Asie, au second semestre en Europe.
Source : LeBlogAuto
Crédit photos : NetCarShow
François Mortier
Très fidèle au concept "SAR_Pick-up" qui l'annonçait au Salon de Los Angeles de l'année dernière, l'Amarok est aussi très proche des codes esthétiques de VW. Calandre à trois barètes parallèles, gros logo au centre, phares au dessin d'une désarmante facilité et à l'expressivité pourtant présente et mesurée, l'Amarok n'apporte rien de révolutionnaire au segment. Toujours est-il que la catégorie des pick-up montre qu'elle peut avoir un design orignal, à l'image du Mitsubishi L200. Les passages de roues sont très marqués, et les jantes dans la plus pure tradition VW (à quelques tailles près, le design de celles de la Polo).
L'arrière est plus impersonnel que jamais. Il est surtout très fonctionnel avec un large volet basculant pour la benne et de fortes barres tubulaire pour accrocher ce que vous voulez. Au delà de sa froideur, l'Amarok est un véhicule corvéable à merci.
Amarok veut "loup" en Inuit (aucun rapport donc avec le Maroc). Et le loup pour les inuits est "le roi des étendues sauvages". Il faut croire que les chevilles de VW n'ont pas assez enflé, puisqu'il va jusqu'à l'écrire noir sur blanc dans le communiqué de presse.
Son gabarit est plutôt inadapté à l'Europe : 5m25 de long, pour une capacité de chargement maximale de 2,52m² pour 1150 kg. Vous pourrez tracter jusqu'à 2.8 tonnes. L'Amarok est prêt pour tous les usages. Pour mouvoir le tout, un bon 2.0l TDi de 122 ou 163 ch. Ennui, les émissions de CO² montent à 200 g/km : pas terrible.
L'intérieur est fonctionnel, sans chichi, vraiment VW pur sucre.
Ne vous y fiez pas, l'Amarok reste Robust (un nom longtemps envisagé en interne), et vise avant tout les Toyota Hilux, ou Ford Ranger, véritables icônes à la résistance et à la longévité stupéfiante, face aux mauvais traitements qui leurs sont infligés. Les tarifs sont promis pour être très compétitifs.
Pour le découvrir grandeur nature, avant le Salon de Detroit en janvier prochain, pas le choix : il vous faudra aller en Amérique du Sud, lieu de départ du nouveau "Dakar", que VW parraine par une forte présence d'Amarok pour les organisateurs. Commercialisation au premier semestre 2010 en Asie, au second semestre en Europe.
Source : LeBlogAuto
Crédit photos : NetCarShow
François Mortier