Aston Martin avait furtivement communiqué sur un projet de petite citadine l'été dernier. L'objectif : répondre aux normes de pollution Euro V, comptabilisées à l'échelle de toutes les productions d'un même constructeur. Or Aston est indépendant ; avec une citadine peu polluante, les quotas de CO² allègrement dépassés par les DB9 et autres divas se retrouvent à l'équilibre et permettent à Aston de garder son statut d'indépendance chèrement acquise. A Gaydon, on a cherché la plus belle manière d'investir ce segment où on ne l'attendait pas : ce sera avec une Toyota iQ rebadgée !
Elle s'appelle donc Cygnet. Elle mesure 2 m 99 de long, et c'est une Aston Martin, oui oui vous avez bien lu. Et pourtant, force est de constater que la Cygnet présente un style proche des habituelles "AM", malgré la base d'iQ. La calandre traditionnelle est là, les phares sont arrondis avec un harmonieux remodelage du bouclier de parce choc, des petites ouïes sur le capot pour faire sportive, et le sigle ailé : tout y est. Même la prise d'air sur les flancs, et les poignées de portes masquées : Aston ne s'est pas contenté d'un simple crossbadging et c'est tant mieux.
L'intérieur aussi étonne : celui apparemment chatoyant mais vite dégradé des iQ se transfigure en un festival de luxe : cuir à tous les étages, alcantara au toit, selleries à la couleur vive, plastique laqué piano etc. Alors certes, la base de la Toyota est indigente (quoique, vu les années de développement qu'il a fallu pour sortir l'iQ on ne peut être aussi méprisant avec le géant japonais), mais s'adapte très bien à la marque anglaise. Tout le monde y voit un avantage : Toyota rentabilise ses investissements, Aston régularise sa position auprès de l'UE, et les clients de la Cygnet disposeront d'une citadine ultra compacte et ultra chic ! Le tout sans qu'Aston ait eu à dépenser d'immenses sommes d'argent pour la conception.
La Cygnet est donc l'oeuvre d'un projet intelligent de répartition des coûts, même si Aston s'y est pris à la dernière minute. A l'arrière, le design anglais s'adapte bien, avec les feux en patte d'oie habituels, mais positionnés dans le contraire du sens conventionnel des DBS ou Rapide. L'emplacement des feux de l'iQ est ici complètement occulté. Un petit aileron a discrètement été ajouté sur le pavillon. Restent les jantes : un meilleur remplissage des passages de roues serait appréciable.
Et cette Cygnet, sera-t-elle pour tout le monde ? A priori, non. Si la marque ne divulguera les modalités d'achat qu'au prochain salon de Genève, il semble que la Cygnet ne sera qu'une option (aux alentours de 15 à 20.000 € tout de même), proposée à l'achat d'une "véritable" Aston Martin. Ainsi, ceux qui reprochaient à Aston de ne faire des voitures que pour le dimanche auront une Cygnet en semaine pour leurs tribulations citadines !
Actualité à suivre sur le forum WorldScoop
Source et photo : LeBlogAuto
François Mortier.
Elle s'appelle donc Cygnet. Elle mesure 2 m 99 de long, et c'est une Aston Martin, oui oui vous avez bien lu. Et pourtant, force est de constater que la Cygnet présente un style proche des habituelles "AM", malgré la base d'iQ. La calandre traditionnelle est là, les phares sont arrondis avec un harmonieux remodelage du bouclier de parce choc, des petites ouïes sur le capot pour faire sportive, et le sigle ailé : tout y est. Même la prise d'air sur les flancs, et les poignées de portes masquées : Aston ne s'est pas contenté d'un simple crossbadging et c'est tant mieux.
L'intérieur aussi étonne : celui apparemment chatoyant mais vite dégradé des iQ se transfigure en un festival de luxe : cuir à tous les étages, alcantara au toit, selleries à la couleur vive, plastique laqué piano etc. Alors certes, la base de la Toyota est indigente (quoique, vu les années de développement qu'il a fallu pour sortir l'iQ on ne peut être aussi méprisant avec le géant japonais), mais s'adapte très bien à la marque anglaise. Tout le monde y voit un avantage : Toyota rentabilise ses investissements, Aston régularise sa position auprès de l'UE, et les clients de la Cygnet disposeront d'une citadine ultra compacte et ultra chic ! Le tout sans qu'Aston ait eu à dépenser d'immenses sommes d'argent pour la conception.
La Cygnet est donc l'oeuvre d'un projet intelligent de répartition des coûts, même si Aston s'y est pris à la dernière minute. A l'arrière, le design anglais s'adapte bien, avec les feux en patte d'oie habituels, mais positionnés dans le contraire du sens conventionnel des DBS ou Rapide. L'emplacement des feux de l'iQ est ici complètement occulté. Un petit aileron a discrètement été ajouté sur le pavillon. Restent les jantes : un meilleur remplissage des passages de roues serait appréciable.
Et cette Cygnet, sera-t-elle pour tout le monde ? A priori, non. Si la marque ne divulguera les modalités d'achat qu'au prochain salon de Genève, il semble que la Cygnet ne sera qu'une option (aux alentours de 15 à 20.000 € tout de même), proposée à l'achat d'une "véritable" Aston Martin. Ainsi, ceux qui reprochaient à Aston de ne faire des voitures que pour le dimanche auront une Cygnet en semaine pour leurs tribulations citadines !
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François Mortier.