Le Salon de Francfort a ouvert ses portes à la presse mardi 15, et au public jeudi 17. Malgré la morosité de l'économie et du marché, les constructeurs se sont surpassés pour présenter un plateau de nouveautés et de "premières mondiales" plus exceptionnel que jamais. Il est temps de résumer les modèles inédits qui y sont présentés. Un billet sera consacré à chaque modèle. C'est au tour des concepts Peugeot, les iOn et BB1.
Le partenariat de PSA avec Mitsubishi a déjà accouché de ses premiers enfants. En 2006, le 4x4 japonais Outlander eut deux faux jumeaux : le Citroën C-Crosser et le Peugeot 4007, qui viennent d'être restylés par ailleurs... Suite à cette collaboration fructueuse, leurs parents vont remettre le couvert, mais pas chez les 4x4 : chez les petites citadines électriques. C'est la petite Mitsubishi i-MiEV 100% électrique, dotée de batteries lithium-ion (d'où le patronyme "iOn") et déjà vendue au Japon, qui a été choisie pour cette lourde tâche qu'est le retour de PSA sur le marché des voitures propre. L'autonomie est de 130 km, pour une puissance de 64 chevaux.
D'une forme plutôt ovoïde et toute en rondeurs, la future Peugeot iOn (qui possédera un alter-égo Citroën) n'est que très peu retouchée par rapport à la i-MiEV. A sa décharge, faire évoluer un design si spécifique n'était pas aisé, et la contraction des temps et des coûts de conception empêcha de plus lourdes modifications que l'adoption du lion sur le capot et les jantes. Car le cahier des charges ne tient que sur une seule condition : arrivée sur le marché français avant que Renault ne lance son offensive sur le marché des Zero Emission ! Cela donne donc une commercialisation à la toute fin 2010. Elle ne sera disponible que pour les flottes d'entreprises, à cause de son prix astronomique : 34.000 €. Espérons que ce ne soit qu'une solution provisoire pour couper l'herbe sous les roues de Renault. .
Heureusement, Peugeot ne fait pas que cloner les modèles des autres à son nom. A Francfort il fait même mieux : il prouve qu'il sait ne pas cloner éternellement son design. Voici le BB1 !
Jean-Pierre Ploué, l'homme qui a su moderniser l'image de Citroën et en faire la marque dynamique que nous connaissons aujourd'hui, s'attaque maintenant à Peugeot ! L'objectif est le même qu'à son arrivée chez les chevrons : dépoussiérer l'image de la marque qui, bien que moderne, s'est enfermée dans le "photocopiage" de son design à l'ensemble de sa gamme. A Francfort, Peugeot présente une autre citadine, format mini cette fois (2 m 50 seulement), à l'esthétique résolument à l'opposé des classiques du lion. Tantôt moche pour certains, novateur et tendance pour les autres, avec un intérieur épuré et aéré et une accessibilité de moto, elle réveille le monde des Smart et autres Toyota iQ !
Côté aménagement intérieur, et c'est une prouesse que l'on doit à Gilles Vidal (autre transfuge de Citroën, responsable du département concepts de PSA), la BB1 accueille 4 personnes adultes dans un confort satisfaisant ! On doit cet exploit à la disparition du compartiment moteur à l'avant., à l'abandon du volant par un guidon, et par des places arrières "comme sur une moto", où le passager est collé au dossier les jambes de chaque côté.
Le partenariat de PSA avec Mitsubishi a déjà accouché de ses premiers enfants. En 2006, le 4x4 japonais Outlander eut deux faux jumeaux : le Citroën C-Crosser et le Peugeot 4007, qui viennent d'être restylés par ailleurs... Suite à cette collaboration fructueuse, leurs parents vont remettre le couvert, mais pas chez les 4x4 : chez les petites citadines électriques. C'est la petite Mitsubishi i-MiEV 100% électrique, dotée de batteries lithium-ion (d'où le patronyme "iOn") et déjà vendue au Japon, qui a été choisie pour cette lourde tâche qu'est le retour de PSA sur le marché des voitures propre. L'autonomie est de 130 km, pour une puissance de 64 chevaux.
D'une forme plutôt ovoïde et toute en rondeurs, la future Peugeot iOn (qui possédera un alter-égo Citroën) n'est que très peu retouchée par rapport à la i-MiEV. A sa décharge, faire évoluer un design si spécifique n'était pas aisé, et la contraction des temps et des coûts de conception empêcha de plus lourdes modifications que l'adoption du lion sur le capot et les jantes. Car le cahier des charges ne tient que sur une seule condition : arrivée sur le marché français avant que Renault ne lance son offensive sur le marché des Zero Emission ! Cela donne donc une commercialisation à la toute fin 2010. Elle ne sera disponible que pour les flottes d'entreprises, à cause de son prix astronomique : 34.000 €. Espérons que ce ne soit qu'une solution provisoire pour couper l'herbe sous les roues de Renault. .
Heureusement, Peugeot ne fait pas que cloner les modèles des autres à son nom. A Francfort il fait même mieux : il prouve qu'il sait ne pas cloner éternellement son design. Voici le BB1 !
Jean-Pierre Ploué, l'homme qui a su moderniser l'image de Citroën et en faire la marque dynamique que nous connaissons aujourd'hui, s'attaque maintenant à Peugeot ! L'objectif est le même qu'à son arrivée chez les chevrons : dépoussiérer l'image de la marque qui, bien que moderne, s'est enfermée dans le "photocopiage" de son design à l'ensemble de sa gamme. A Francfort, Peugeot présente une autre citadine, format mini cette fois (2 m 50 seulement), à l'esthétique résolument à l'opposé des classiques du lion. Tantôt moche pour certains, novateur et tendance pour les autres, avec un intérieur épuré et aéré et une accessibilité de moto, elle réveille le monde des Smart et autres Toyota iQ !
Côté aménagement intérieur, et c'est une prouesse que l'on doit à Gilles Vidal (autre transfuge de Citroën, responsable du département concepts de PSA), la BB1 accueille 4 personnes adultes dans un confort satisfaisant ! On doit cet exploit à la disparition du compartiment moteur à l'avant., à l'abandon du volant par un guidon, et par des places arrières "comme sur une moto", où le passager est collé au dossier les jambes de chaque côté.
Un intérieur de moto !
Côté technique, la BB1 est un bi-moteur de 20 ch (15 Kw), implanté dans les roues arrières. L'autonomie n'est que de 120 km, mais le couple est de 320 Nm, ce qui fait d'elle la future reine des villes ! Le design est radical, avec un pare-brise en position oblique et un profil globalement tiré vers l'avant. C'est simple, on a peine à retrouver les codes habituels de Peugeot ! Il faudra du temps à retrouver les idées de la BB1 dans une quelconque production en série. Ultime remarque, il s'agit bien de BB1 et non de Bébé, la mini-citadine de Peugeot en 1905 : BB1 est un hommage aux scooters BB lancés par Sochaux dans les années 50.
"Son père est une moto, sa mère est une voiture" disait le teasing de Peugeot. Si la marque ne fait cette fois pas de clonage, pas sûr qu'elle ait évité les malformations génétiques pour la BB1...
Source : WorldScoop & LeBlogAuto - Moteur Nature pour la photo de l'intérieur.
Scoopix (merci 908LM de WorldScoop)
"Son père est une moto, sa mère est une voiture" disait le teasing de Peugeot. Si la marque ne fait cette fois pas de clonage, pas sûr qu'elle ait évité les malformations génétiques pour la BB1...
Source : WorldScoop & LeBlogAuto - Moteur Nature pour la photo de l'intérieur.
Scoopix (merci 908LM de WorldScoop)