Francfort 09 : Bugatti Galibier 16C

Le Salon de Francfort a ouvert ses portes à la presse mardi 15, et au public jeudi 17. Malgré la morosité de l'économie et du marché, les constructeurs se sont surpassés pour présenter un plateau de nouveautés et de "premières mondiales" plus exceptionnel que jamais. Il est temps de résumer les modèles inédits qui y sont présentés. Un billet sera consacré à chaque modèle. C'est au tour de la Bugatti Galibier 16C Concept.

Le concept Bugatti Galibier 16C

Bugatti donne enfin du grain à moudre à ses fans ! La Veyron existe en effet depuis 2002 (1998 si l'on compte les nombreux concepts qui l'annonçaient) et sa fin de production est déjà programmée Malgré toutes les critiques faites à l'encontre de la dispendieuse marque française, le Groupe VW n'est pas près d'abandonner son joyau, en annonçant le futur de la marque : une grande berline aux performances hors du commun, et au luxe infini.

Une Bugatti empreinte du passé

Elle peut rappeler la Bugatti EB-118, créée par Giugiaro en 1998. Le design s'associe aisément à celui de la Veyron à l'avant, et à la célèbre Type46 à l'arrière, dans la rampe de diodes verticale. Les 8 pots d'échappement, quoi qu'un peu exagéré, sont aussi un rappel au passé de la marque. Les flancs sont en aluminium brillant, ce qui allège la ligne, et permet sur le stand de Francfort de faire le parallèle avec la Veyron Sang Bleu. L'ensemble fait très belle impression, mais manque d'un chouïa d'agressivité.

Pour faire bonne figure face aux 1001 chevaux de la "p'tite soeur", la Galibier 16C propose le même W16 de 8.0 l de cylindrée. Sa puissance, non communiquée, pourrait avoir encore augmenté. Les metteurs au point de la marque se sont surpassés pour l'intérieur. Le luxe y est palpable, que ce soit pour les boiseries en ronce de noyer, ou le cuir crème qui recouvre tout l'habitacle.

Un intérieur au luxe hallucinant

Formidable étendard d'une idée du luxe digne du fantasme, la Galibier 16C pourrait voir la production, lorsque celle de la Veyron sera achevée. Il faudra convaincre les sbires du Groupe VAG, peu enclins à gaspiller les moyens avec le rachat de Porsche. Mais la fin, vaut incontestablement, les moyens. Ettore Bugatti ne pouvait rêver meilleur hommage, pour le centenaire de sa légendaire création.

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