Comme vous le savez, le groupe PSA a décidé de couper l'herbe sous le pied de Renault dans le calendrier de lancement de véhicules Zéro Emission de CO², en s'alliant au japonais Mitsubishi qui dispose justement d'une véhicule ZE prêt à être lancé dès l'année prochaine. Il s'agit de la i-MiEV, qui devient chez Peugeot la iOn (présentée au Salon de Francfort), et chez Citroën la C-Zero. C'est cette dernière qui nous occupe aujourd'hui.
Aucune révolution à attendre au niveau du design : l'apparence d'œuf de la i-MiEV est scrupuleusement conservée pour abréger le délai de conception de la voiture et lui permettre de sortir dès la fin de l'année prochaine. Il y a tout de même quelques différences : d'abord les doubles chevrons sur le capot, les phares à fond sombre (fond clair sur la Peugeot iOn), et la "casquette" et demie-lune au-dessus du pare-brise. Quelques éléments rapportés, comme les enjoliveurs ou les selleries, rappelleront l'identité de Citroën.
Par rapport à ce modèle de photographies, le vitrage violet est un pur artifice de mode. En série, il n'en sera rien, tout comme les décalcomanies violet. Le nom, pour le moins controversé, de cette Citroën a au moins le mérite de s'intégrer dans la gamme. Un C-O² aurait été peut-être plus parlant, mais le Zero est avant tout là pour suggérer "Zero rejet".
Aucune révolution à attendre au niveau du design : l'apparence d'œuf de la i-MiEV est scrupuleusement conservée pour abréger le délai de conception de la voiture et lui permettre de sortir dès la fin de l'année prochaine. Il y a tout de même quelques différences : d'abord les doubles chevrons sur le capot, les phares à fond sombre (fond clair sur la Peugeot iOn), et la "casquette" et demie-lune au-dessus du pare-brise. Quelques éléments rapportés, comme les enjoliveurs ou les selleries, rappelleront l'identité de Citroën.
Par rapport à ce modèle de photographies, le vitrage violet est un pur artifice de mode. En série, il n'en sera rien, tout comme les décalcomanies violet. Le nom, pour le moins controversé, de cette Citroën a au moins le mérite de s'intégrer dans la gamme. Un C-O² aurait été peut-être plus parlant, mais le Zero est avant tout là pour suggérer "Zero rejet".
Aucune émission de CO² !
La C-Zero sortira à l'automne 2010, au prix prohibitif de 34.000 €. Un coût, non pas dû à l'importation du modèle produit au Japon, mais aux batteries lithium-ion qui sont très chères à assembler. Les performances sont moyennes : 64 chevaux, pour une autonomie de 130 km. Alors, à qui s'adresse-t-elle ? En priorité aux flottes d'entreprises, capables d'acheter en sus les prises de rechargement spécifique, et de supporter le coût d'achat et d'entretien supérieur à une voiture classique. Il est même très probable que la C-Zero, comme la iOn, ne seront jamais au catalogue de voitures particulières des deux marques françaises.
Au delà, il s'agit de marquer le coup médiatique en se (re)lançant dans le tout électrique avant Renault pour ainsi se donner un alibi écologique, confirmé par une sensible baisse des émissions de CO² des véhicules de tout le groupe PSA provoquée par ces voitures zéro émissions.
Il n'empêche : la voiture a beau être intéressante, le nom de cette Citroën, C-Zero !
Source : copyright WorldScoop
Crédit photos : NetCarShow
François Mortier
Au delà, il s'agit de marquer le coup médiatique en se (re)lançant dans le tout électrique avant Renault pour ainsi se donner un alibi écologique, confirmé par une sensible baisse des émissions de CO² des véhicules de tout le groupe PSA provoquée par ces voitures zéro émissions.
Il n'empêche : la voiture a beau être intéressante, le nom de cette Citroën, C-Zero !
Source : copyright WorldScoop
Crédit photos : NetCarShow
François Mortier