Fiat Freemont

Le Journey ou comment avoir un gros Crossover dans sa gamme sans débourser un seul misérable centime. La stratégie du Groupe Fiat de rebadger en masse les modèles du Groupe Chrysler n'est pas forcément la meilleure du monde: perte d'image de marque, résultat incohérent avec le reste de la gamme, ... Mais vu le prix ridicule de l'opération, la marque ne se prive pas de cette opération! Nous avons découvert il y a déjà plusieurs mois la Chrysler Delta qui sillonnera l'Amérique. Nous découvrons aujourd'hui le Fiat Freemont, un Dodge Journey qui (re)découvrira l'Europe.

Le Fiat Freemont

Le Dodge Journey est vraiment un véhicule beau et pratique, ce n'est pas pour rien d'ailleurs qu'il a rencontré un succès -très relatif- durant sa carrière en Europe. Un bon gros crossover qui a juste manqué de communication pour vraiment percer! Fiat pourrait changer la donne avec cette version à peine restyler, même si on connait la vielle et véridique légende qui dit que le constructeur italien ne peut pas vendre un voiture à un tarif supérieur à 15 000€. Dessiné aux Etats-Unis et assemblé au Mexique, le Freemont arbore un physique très agréable, comme son cousin et d'ailleurs, à part la calandre et le bouclier avant -à peine redessinés- les changements se font rares. Le remplacent parfait pour un Multipla au physique ingrat, un Ulysse âgé (et lui même issu d'une collaboration) et un Croma qui n'a su trouver sa place à cause du manque d'image du constructeur. Le 3 en 1, c'est à la mode ces temps-ci! Toutefois, la marque annonce un intérieur "totalement nouveau". Peur d'anéantir l'espoir d'en vendre à cause de la presse, très attentive à la finition et qui connait bien la réputation des voitures américaines dans ce segment? Sûrement!

Deux finitions seront disponibles -une équipée correctement (à noter Fiat parle dans son communiqué des antibrouillards de série, il ne me serait même pas venu à l'esprit qu'un véhicule de ce gabarit soit dépourvu d'antibrouillards), une autre avec un équipement complet- sur ce gigantesque véhicule de 4,89mètres. Les motorisations au programme seront aussi grosses qu'inutiles, passe encore pour les bloc de 140chevaux et 170cheveaux mais qui voudra d'un crossover Fiat rebadgé avec un moteur dévellopant à part peut-être Berlusconi(qui hésitera beaucoup avec l'infâme Lancia-Chrysler 300)?

Présentation au salon de Genève pour une commercialisation au second trimestre de 2011!

Lulu

Toyota Prius V

La suprématie de la Prius de Toyota n'est pas finie! La marque ayant peur de perdre le monopole sur le marché des voitures écologiques à cause d'ambitieux troubles fêtes comme Chevrolet ou Honda, elle multiplie les modèles hybrides! Au menu, deux gammes, d'un côté, la gamme "normale" avec des moteurs hybrides (plus belles, un peu moins écologiques) déjà diffusée grâce à l'Auris HSD qui sera rejoint par la Yaris HSD et le RAV4 HSD. De l'autre, la gamme Prius, à la consommation record grâce à l'aérodynamique très poussée, que l'on croyait limitée à une familiale au physique plus d'ingrat. Toutefois, la firme nippone à décider de décliner cette gamme, la Prius C, une citadine est prévue, mais en attendant, le monospace, Prius V vient d'être dévoilé!

La Prius V, familiale et écologique à la fois

Prius V comme Verso? Non. Prius V comme "Versatility" ou Polyvalence en français. Un nom qui lui va plutôt bien finalement, même si les clients auront peut-être du mal à comprendre la vraie signification de ce V si Toyota ne communique pas un peu dessus.

D'ailleurs les clients, ne serait-ce pas ce qui risque de manquer au monospace hybride de Toyota. Ce sont bien les familles qui s’intéressent à l'avenir de notre planète, mais seront elles prêtent à franchir le pas, à accepter de rouler dans un véhicule très laid en plus d'être cher?

Il ne faut pas se voiler la face, le style du Prius V est un désastre, c'est peut-être même encore moins agréable à l'oeil qu'une "vraie" Prius. Aérodynamique oblige, la calandre est très fermée, et la forme du véhicule peut attrayante. Toutefois, Toyota aura beau dire, ses designers n'ont même pas tenté de se rattraper sur les détails qui n'influent pas sur l'aérodynamique, par exemple les feux cristal tellement démodés. A coup sûr, ce sera bien le style le principal frein à sa carrière.

Un look indigne d'une voiture commercialisée en 2011

Le Prius V est bien plus accueillant que la berline puisqu'en en plus d'être plus haut (1.57m contre 1.49) il est beaucoup plus long (4.62m contre 4.46) que cette dernière. L'équipement de série est lui aussi bien supérieur à celui de sa soeur. La puissance est quand à elle égale à celle de la Prius N(ormale) avec 134 chevaux. Toutefois, le fait qu'il soit bien moins aérodynamique que celle-ci et sa prise de poids importante augmente énormément sa consommation, même si elle reste bien et deçà de celle de ses rivaux avec 5.9l/100km (d'après les normes américaines).

Toutefois, ce monospace ne posera jamais ses roues sur le marché Européen et restera dans les autres pays de la Triade. L'excuse officielle? Pour ne pas concurrencer le Verso. Assez incompréhensible comme explication, sauf si Toyota prépare en secret une version Hybride de son monospace Européen qui fait d'ailleurs un gros bide contrairement à son prédécesseur.

Sources: Auto-Journal.fr, Worldscoop

Lulu

Concept : Mini Paceman

Le joyau de la couronne britannique possédé par le duché de Bavière fournit de grands espoirs pour 2011 : vous l'aurez compris, BMW compte bien continuer de faire grandir sa division "jeune et branchée", Mini. Après le revival du modèle originel, en 2000 et 2007, décliné en cabriolet puis en semi-break Clubman, avant de gagner deux portes et une transmission intégrale pour devenir le 4x4 Countryman, Mini a présenté en 2010 un diptyque de coupé et roadster pour rassurer la chaine de production d'Oxford. Cependant, Mini envisage une autre piste encore : le Coupé 4x4. Il est présenté à travers le Concept Paceman, au salon américain de Detroit.

Le concept Mini Paceman

Soyons francs : le Paceman concept est loin d'être un coup de génie. Il est même plus proche du bricolage de gamme, venu d'une simple conclusion : la Mini est une 3 portes, le Countryman a 5 portes, marions les deux et voyons ce qu'il en retournera. Le résultat est assez peu exaltant, et même décevant. Ce Paceman présente l'avantage, grâce à sa taille compacte de 4,11 m, de se poser en concurrence du dernier Range Rover Evoque (4,35 m), lui aussi un "4x4 coupé". Mais chez ce dernier l'esthétique est autrement mieux traitée. Sur le Paceman, l'avant est directement issu du Countryman, dont le design ne fait pas l'unanimité auprès des fans : la disparition des phares ronds et la calandre hypertrophiée et anguleuse convainquent mal. Jusqu'à l'adjonction de 2 portes supplémentaires, véritable crime lèse-Alec Isigonis, le créateur de la Mini, qui insistait pour qu'elle reste une simple 3 portes. Cependant, si Mini retire ces 2 portes de la discorde, le Paceman est-il plus séduisant ?

Un concept bancal

La réponse est non : le Paceman est loin d'être beau. Cela est dû à un déséquilibre entre l'avant et l'arrière : en effet, de profil, on a comme l'impression de l'accolage de deux voitures conçues avec des différents cahiers des charges. Le toit "casquette" n'est pas très droit, les généreuses ailes arrière sont à l'opposée des ailes avant très guindées, et les jantes malgré leur monte respectable (19 pouces) peinent à remplir les passages de roues, toujours surmontés d'un jonc plastique. De plus, sur l'impression globale, le capot est trop court, alors que la portière latérale masque mal la longueur exagérée de l'empattement. Reste le coloris, un sémillant vert bouteille très original, mais qui éteint le peu de reflet que cette Mini pouvait générer. Toutefois, il est de remarquer les rares fantaisies des designers : ils ont recouvert la séparation entre le capot et l'aile avant de cuir, tout comme ils ont adjoint une languette de la même peau pour la trappe à carburant. Original, mais pas suffisant.

Un concept raté que ce Paceman

A l'arrière, le constat est amer pour les fans : ce n'est pas une Mini que ce Paceman. On ne retrouve aucun code esthétique propre à la marque, si ce n'est le sigle, pour distinguer ce concept d'un vulgaire SUV américain façon Lincoln ou bien encore japonais comme le Mazda CX-5. Les nombreuses rondeurs, que d'aucuns rapprocheront au fameux "J-Lo ass" de la Nissan Cube, relèvent mal le niveau.

L'intérieur n'a pas été révélé autrement qu'à travers des rough, des dessins conceptuels. Il est prévu que les sièges soient recouvert d'un cuir matelassé rouge façon Bentley. Quant à la mécanique, c'est le fidèle 1.6l Turbo de 211 ch, tout droit venu des Mini JCW (John Cooper Works) qui est au rendez-vous.

Mini fournit de grands espoirs dans ce Paceman : le degré d'aboutissement de la carrosserie, très réaliste malgré ses imperfections esthétiques, prouve que l'opportunité d'une mise en série est à l'ordre du jour pour la marque anglaise. Ce Paceman est en réalité un "showcar", destiné à jauger les réactions du public américain quant à une production. Si l'idée de départ est séduisante, il serait judicieux que Mini revoie sa copie !

Si vous souhaitez rencontrer le Paceman, rendez-vous à Detroit en janvier prochain.

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Sources : NetCarShow, L'Automobile Magazine.
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François Mortier.

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