La Nissan Leaf est la solution de Nissan aux problèmes environnementaux et énergétiques actuels.
La Nissan Leaf
Plus propre encore que la Prius du cousin Toyota, la Leaf est une automobile 100 % électrique qui entend conquérir le marché mondial dès 2011. Pour attirer les clients, elle a des arguments massue : une vitesse de pointe de 140 km/h, une autonomie de 160 km, rechargeable en huit heures entièrement, ou à 80 % en une demi-heure (sur une prise spéciale différente de celle de secteur). Cela ne vous paraît pas assez ? Pourtant, on ne roule jamais au-dessus de 130 km/h sur autoroute, et selon Nissan, 70 % des déplacements en automobile font moins de 150 km. Quant à la recharge, on doit savoir qu'il fallait il n'y a pas si longtemps toute une journée pour espérer recharger des batterie d'une telle autonomie. La Leaf n'est donc peut-être pas surprenante sur le papier, mais est réellement une proposition pertinente de voiture propre. Quant à l'inattention du conducteur en cas de panne sèche, pardon, de pile déchargée (un vocabulaire auquel il va falloir s'adapter), elle ne pourra être mise en cause, puisque Nissan a multiplié les capteurs, les sondes et autres appareils de mesure de l'autonomie restante de la voiture, jusqu'à l'envoi d'email sur le téléphone du conducteur ! Ces batteries justement, elles sont au lithium-ion, et sont réparties sous l'habitacle. Pour comprendre leur façon de se recharger, pensez comme si vous étiez propriétaire d'une Leaf : vous la rechargez la nuit (en huit heures donc), ou rechargez partiellement la batterie (en une demi-heure) si vous n'avez plus assez d'énergie pour finir votre trajet.
Une solution viable pour l'automobile de demain
Maintenant, sortons du rêve mais restons terre à terre, et parlons budget. Une Leaf sans batteries sera vendue au prix d'une voiture habituelle thermique de gamme équivalente. Les batteries seront elles proposées en location longue-durée, en lesaing comme on dit outre-atlantique. Par le jeu des différentes aides gouvernementales proposées de par le monde (en France, un bonus de 5000 € pour les voitures zéro-émission à l'achat), une Leaf aura un coût mensuel inférieur à celui d'une voiture thermique nécessitant un plein de carburant régulier (le kilowatt/heure coûtant moins qu'un litre d'essence). A terme, dans quelques dizaines d'années, ce genre de voiture sera réellement dominant, dans le sens où dans le futur les infrastructures de rechargement au bord de la route se seront ajoutées aux habituelles stations-service. Car pour le moment la Leaf est une jolie fable qui fait confiance uniquement aux Etats pour sa survie (son rechargement) ; 27 ont pour le moment signé un engagement d'installation de bornes de rechargement le long de leur réseau routier.
La Leaf sera d'abord construite au Japon, puis aux Etats-Unis et en Europe. Et c'est dès l'année prochaine qu'elle sera proposée au catalogue Nissan de ces trois régions du monde. Ambitieux projet, pionnère d'un nouveau genre (celui de l'électrique abordable et familial à l'inverse de l'américaine Tesla), c'est en tout cas la première fois qu'une voiture écolo est aussi enthousiasmante et aboutie. Espérons que le succès viendra, comme il est venu pour ses cousines hybrides, et que la fiabilité sera au niveau. Sans fiabilité, il n'y aura ni légitimité ni réputation non seulement pour la Leaf, mais aussi pour toutes les voitures électriques.
Une architecture de berline classique
Derrière la nouvelle technologie de la Leaf, il y a tout de même une voiture classique. 5 portes 5 places, la Leaf est une parfaite copie de la compacte européenne style Mégane ou 308. A son arrivée en 2010, il y aura déjà de la concurrence : celle de Mitsubishi (iMiev) et celle de Subaru (Stella). En France, PSA a étendu son accord de coopération avec Mitsubishi pour une iMiev vendue sous le bason Peugeot fin 2010. Le design de jolie feuille (Leaf veut dire feuille en anglais) est quant à lui classique, presque fade, avec une face avant souriante, un avant travaillé avec des feux fins, contrastant avec l'image de "suppositoire" à laquelle les voitures hybrides (Honda Insight) nous avaient habitué. L'intérieur est moderne, avec notamment une console centrale recouverte d'un plastique noir mat et la supperposition de compteurs analogique et digital, le tout sans aucun levier de vitesse (remplacé par une molette de sélection pour l'ordinateur.
La Leaf sera d'abord construite au Japon, puis aux Etats-Unis et en Europe. Et c'est dès l'année prochaine qu'elle sera proposée au catalogue Nissan de ces trois régions du monde. Ambitieux projet, pionnère d'un nouveau genre (celui de l'électrique abordable et familial à l'inverse de l'américaine Tesla), c'est en tout cas la première fois qu'une voiture écolo est aussi enthousiasmante et aboutie. Espérons que le succès viendra, comme il est venu pour ses cousines hybrides, et que la fiabilité sera au niveau. Sans fiabilité, il n'y aura ni légitimité ni réputation non seulement pour la Leaf, mais aussi pour toutes les voitures électriques.
La Leaf et son "père", Carlos Ghosn
Nissan, cela veut également dire Renault puisque les deux entités sont mélées dans un même groupe. La technologie aujourd'hui dévoilée par le japonais sera reprise par le français au Salon de Francfort, où il présentera pas moins de 4 modèles électriques pour l'horizon 2011.
Sources : LeBlogAuto, Boursorama, AFP.
Photos : LeBlogAuto & AFP
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Sources : LeBlogAuto, Boursorama, AFP.
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