6 avril 2010

Scoop : Mini Roadster

Mini avait surpris son monde au dernier Salon de Francfort en présentant un diptyque "Coupé + Cabriolet" adoptant les codes traditionnels de Mini. Conçus par John Cooper Works (JCW, le préparateur officiel de Mini), ces deux modèles reprenaient l'avant de la Mini Cooper S JCW, tandis que leur partie arrière, commune, était inédite.

Une Mini Roadster ? Quelle drôle d'idée !

Elle présente un profil un peu bossu, dû à l'ajout d'une malle plutôt qu'un hayon. L'ensemble de la ligne donne l'impression d'être une Mini classique qui a été aplatie et allongée. Ce n'est pas inexact : la marge de manœuvre de Mini pour créer un modèle inédit sur une base esthétique et technique éprouvée était mince. En voulant montrer sa santé créative, Mini a surtout montré qu'il s'enfermait dans la répétition de ses propres codes, un danger qui prend toute son épaisseur à la vue de la concurrence (Citroën DS3, Audi A1, etc.) qui a su innover dans le domaine du design. Reste que ce roadster se différencie du cabriolet classique ainsi que de toute la concurrence, en n'ayant pour seule rivale que la Mazda MX-5 (et feu la Smart Roadster me direz-vous).

Arrivée en 2011.

Sous le capot, le 1.6 THP conçu en partenariat avec PSA développant 183 ch (depuis le récent rééquilibrage pour l'adaptation aux normes Euro V). Un moteur qui sied parfaitement à la philosophie de la Mini Roadster : joviale par son châssis, et sportive par son dessin. Les deux bandes blanches seront optionnelles mais elles apportent un supplément d'âme. En réalité, la partie la plus intéressante de cette Mini Roadster est l'ajout de sa capote, finalement très discrète et sans incidence sur le profil (repris du Coupé). Très chic toute de toile tendue, la capote n'a pas de découpe façon casquette comme le Coupé, mais reste stylisée par l'effet cocon qu'elle suscite pour ses passagers. Equipée d'une lunette en verre, elle se replie en moins de 20 secondes dans le coffre, sans gréver le volume de coffre.

Cependant, la Mini Roadster n'arrive pas à se dépêtrer de cette sensation de "trop peu" : trop peu d'audace, trop peu d'innovation, trop peu d'inventivité... Espérons seulement que le diptyque trouvera sa clientèle et ne se transformera pas en "trop peu de succès" pour l'usine d'Oxford, pour qui Mini a justement précipité le passage en production afin de pérenniser l'outil industriel local (la récente Countryman étant fabriquée en Autriche, il y avait de quoi être inquiet).

Sources : Autoblog, WorldScoop
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François Mortier.

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