14 janvier 2010

Concept Audi E-Tron II

Premier rendez-vous automobile international de l'année : le Salon automobile de Detroit, aux Etats-Unis, poétiquement appelé NAIAS. Après une édition 2009 des plus moroses, au plus profond de la vague de crise économique, le millésime 2010 repart sur de meilleures bases. Des concepts ambitieux, des nouveautés originales, des constructeurs volontaires mais aussi réalistes... Un sujet sera consacré à chaque présentation majeure. C'est au tour de l'Audi E-Tron II.

Retour de l'E-Tron chez Audi.

Les plus connaisseurs se souviennent du Concept E-Tron présenté à Francfort, sorte de R8 totalement électrique. Audi récidive, en reprenant l'E-Tron à Detroit, mais à une taille inférieure : elle prévisualise la future R4, petit coupé sportif qui nous arrivera en 2012 si tout va bien. Pour le concept pur, rien de nouveau à part l'arrière tronqué : la partie avant garde la même calandre, présente des phares proches du concept Sportback de Detroit 2009. Les jantes sont identiques, le profil à l'allure lisse est toujours saisissant.

Un arrière tronqué... aurait-on marché sur l'E-Tron ?

Excusez ce trait d'humour scatologique, il était incontournable tant le patronyme de l'Audi est risible. La partie arrière présente des feux très effilés, à la forme proche des Aston Martin. Plus généralement, il faut reconnaître que l'arrière du concept est comme aplati, ce qui est loin d'être un parti-pris stylistique judicieux.


Une Audi de plus, qui apporte sa maigre pierre à la progression du style de la marque, qui se répète délibérément de concepts en modèles de séries. La technologie vertueuse, à base d'électricité, est à l'honneur dans l'E-Tron : 204 ch, pour 2650 Nm, une valeur proprement hallucinante que les moteurs thermiques sont incapables d'atteindre au risque d'atomiser leur boîte de vitesse. Ainsi, le 0 à 100 km/h est de 5.9 secondes, pour une autonomie de 250 km. Le poids affiche 1350 kg, et l'aspect compact n'est pas qu'une illusion : l'E-Tron II mesure 3 m 93 de long.

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François Mortier.