Après de long mois d'attente, Lexus nous présente enfin sa LFA : une auto très prometteuse !Si la jeune marque Japonaise est incontestablement considérée aujourd’hui comme constructeur Premium, le moins que l’on puisse dire est que sa légitimité n’a pas été acquise grâce à un passé sportif, une histoire flamboyante, ou encore grâce à des modèles réellement aguicheurs.
En effet, on ne peut que constater que Lexus s’est construit une réputation, encore insuffisante en Europe, grâce à des produits impeccables, respectant parfaitement les codes de l’univers Premium, mais manquant de saveur pour provoquer l’émotion que suscite d’autres marques plus reconnues.
Grâce à une communication habile, Lexus a tout de même réussi à rencontrer un succès d’estime qui a séduit l’écolo-bobo type avec sa gamme hybride.
Néanmoins, depuis quelque temps, Lexus semble se dévergonder : après avoir chatouillé les C63 AMG, M3 et autres RS4 avec une aguichante IS-F, la marque nipponne nous a préparé un joli cocktail ; jugez plutôt :
V10 4,8l, 560 ch (116 ch/l) à 8.700 tr/min, 480Nm : c’est avec ce pedigree que Lexus compte faire son entrée dans la cour des grands avec sa LFA.
Lexus annonce un 0-100 Km/h expédié en 3,7s et une VMax établie à 325 km/h !
Avec un poids établi à 1450 Kg, elle revendique un rapport poids/puissance de 2,6Kg/ch.
Elle profitera d’une boite 6 séquentielle.
Avec de telles caractéristiques, c’est donc aux Ferrari 458 Italia, Lamborghini Gallardo LP560-4 ou Aston Martin DBS qu’elle compte croiser le fer.
Mais ce n’est sans compter sur la présence de ses concurrentes premium directes, qui n’ont pas l’intention de laisser le champ libre à Lexus pour titiller les marques les plus prestigieuses. Audi a déjà dégainé son R8 V10 et Mercedes a mis sa SLS sur la rampe de lancement. On s’étonne d’ailleurs de voir l’un des meilleurs motoristes du monde, BMW, absent de ce créneau, vecteur d’image.
Seul bémol à ce tableau idyllique pour la nipponne: une ligne pas tout a fait en accord avec le standing et l’ambition affichés. Malgré quelques artifices spectaculaires, l’ensemble demeure trop classique. Elle se rattrape néanmoins par un intérieur aux lignes pures et à une finition qui promet d’être exceptionnelle.
Limité à 500 exemplaires, a raison de 25 ex./mois pendant 1 an ½ à compter de fin 2010, il faudra débourser pas moins de 250.000 € pour en avoir une dans son garage !
En attendant, on se consolera avec la belle mélodie de son V10…
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Solomuka
