Ferrari va ressusciter les initiales les plus mythiques de son histoire : GTO. Gran Turismo Omologato, une sportive capable de s'inscrire à toutes les compétitions automobiles, tout en restant une version civile et apte à être conduite par "Monsieur tout le monde". Cependant, aucune chance qu'on la retrouve entre les mains de n'importe qui, ne serait-ce d'abord que pour son prix : 320.000 € ! Ses performances sont heureusement à la hauteur de l'effort : près de 650 ch, 350 km/h en vitesse de pointe, le 1000 m départ arrêté avalé en moins de 20 secondes... Effrayant !
Sur le plan esthétique, ce seront des retouches minimes. Pas de réelle allusion aux 250 et 288 GTO au delà du patronyme. Les prises d'air sont agrandies à l'avant et sur les flancs, un nouvel extracteur d'air est apposé à l'arrière cerné par deux autres prises d'air. Le coffre est surmonté d'un discret saute-vent : Ferrari a une nouvelle fois réussi à se passer d'un aileron aux mensurations délirantes, dont ses concurrents abusent parfois.
Le capot se trouve éventé par 4 ouvertures pour refroidir le V12 de 6.0l de cylindrée. Les jantes sont issues de la compétition. Au sujet des coloris, Ferrari prend le parti-pris d'un bi-ton, avec un toit laissant apparaître ses entrailles : la fibre de carbone. Cela permet de faire encore mieux ressortir les "arches" latérales, maîtrisant le flux d'air, toujours aussi impressionnantes. L'ensemble de la voiture a été allégé, et l'habitacle pourrait se passer de raffinements comme la climatisation ou les vitres électriques, sacrifiés sur l'autel du radicalisme sportif.
Cette GTO n'est pas le seul projet de Ferrari cette année : une 599 Superamerica pourrait être présentée dans les prochains "concours d'élégance". Toujours concernant la 599, une version Hybride a été présentée au Salon de Genève et devrait devenir une réalité dès le Mondial de Paris. C'est là bas que la GTO sera intronisée, peut-être au côté de la remplaçante de la 612 Scaglietti. Et 2011 verra vraisemblablement l'apogée des programmes XX (FXX et 599XX), avec une probable F70 en remplacement de l'Enzo.
Le capot se trouve éventé par 4 ouvertures pour refroidir le V12 de 6.0l de cylindrée. Les jantes sont issues de la compétition. Au sujet des coloris, Ferrari prend le parti-pris d'un bi-ton, avec un toit laissant apparaître ses entrailles : la fibre de carbone. Cela permet de faire encore mieux ressortir les "arches" latérales, maîtrisant le flux d'air, toujours aussi impressionnantes. L'ensemble de la voiture a été allégé, et l'habitacle pourrait se passer de raffinements comme la climatisation ou les vitres électriques, sacrifiés sur l'autel du radicalisme sportif.
Cette GTO n'est pas le seul projet de Ferrari cette année : une 599 Superamerica pourrait être présentée dans les prochains "concours d'élégance". Toujours concernant la 599, une version Hybride a été présentée au Salon de Genève et devrait devenir une réalité dès le Mondial de Paris. C'est là bas que la GTO sera intronisée, peut-être au côté de la remplaçante de la 612 Scaglietti. Et 2011 verra vraisemblablement l'apogée des programmes XX (FXX et 599XX), avec une probable F70 en remplacement de l'Enzo.
Cependant, malgré sa sportivité affirmée -et réaffirmée récemment en Formule 1- Ferrari n'oubliera pas les normes anti-pollution européennes. C'est dans cette optique qu'une citadine au Cavalino Rampante sur base d'Alfa MiTo est au programme. Las, une telle nouveauté est sûrement moins excitante qu'une GTO, mais la renaissance de ce monotype montre que l'automobile sait encore mêler aujourd'hui sportivité et raison... Tout du moins elle se laisse des instants de folie que même la raison approuve !
Sources : BlogAutomobile, Maxime. de WorldScoop, Auto Plus.
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François Mortier.
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François Mortier.
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