15 avril 2010

Renault Fluence Z.E.

Alors qu'à l'automne, Renault présentait la première Z.E de série, la Twizy, nous assistons aujourd'hui à la naissance de deux véhicules Z.E (Zéro Émission de CO², slogan qui a valu à Renault de se faire censurer en Angleterre pour "publicité mensongère"): le Kangoo Z.E et surtout la Fluence Z.E. Voici d'abord donc la Fluence !
Renault Fluence Z.E., la berline électrique

Tout le monde croyait à des nouvelles jantes, rien de plus. Et tout le monde s'est trompé ! La Renault Fluence Z.E. est bien dérivée de la Fluence "thermique", ou plutôt la Samsung SM3 (sa matrice sud-coréenne), mais elle s'en différencie du premier coup d'œil. Sur ces photos officielles, la teinte bleue est omniprésente : dans les antibrouillard, dans les phares et les feux, même les vitrages se parent de reflets bleus. L'objectif : jouer à fond sur la vague greenwashing, c'est-à-dire sur les éléments extérieurs faisant immédiatement penser à une voiture "propre".

Le design a quand même évolué

Agréable surprise : Renault a retouché l'esthétique de sa Fluence. Ainsi, la calandre est redessinée et reprend l'apparence du concept du Salon de Francfort 2009. Le changement majeur se situe à l'arrière, où le porte à faux a été allongé pour permettre au volume de coffre de ne pas pâtir de l'adjonction des batteries. Résultat : un déséquilibre certain, puisque la longueur est augmentée de 20 cm (4 m 74 au total, soit plus que la Laguna !).

Une ligne pataude

Le design a évolué : les feux sont inédits (toujours dans la lignée de ceux du concept). L'ensemble fait penser à la Hyundai Sonata, en bien moins heureux : la Fluence Z.E. est vraiment empâtée. De quoi la faire passer pour la Safrane, le futur haut de gamme du losange ? Quand même pas : cette dernière sera dérivée de la Samsung SM5 (et non SM3).

Côté technique, l'autonomie est finalement moyenne : 160 km, ce qui sera suffisant pour les déplacements quotidiens. La puissance ? 94 chevaux, pour une vitesse maximale de 135 km/h ; le couple ? 226 Nm. Pour la recharger entièrement, il faut compter entre 6 et 8 heures, à moins de trouver un centre Better Place, où la recharge ne durera que 30 minutes (la batterie n'y est rechargée qu'à 80 %, c'est le système "Quickdrop"). De telles stations se trouveront en Israël et au Danemark, et ces deux états ont déjà réservés 100.000 exemplaires chacun de la berline électrique. Pas de doute, ce ne sera pas un bide.

Commercialisation en 2011.

Son prix devrait aider à son succès : avec les primes gouvernementales, elle ne coûtera pas plus qu'une berline thermique conventionnelle. La fabrication de la Fluence se fera en partie en France à Flins (pour le moteur et les batteries), en partie en Turquie (site de fabrication de la Fluence normale), à Bursa. Pour se l'offrir, il faudra patienter 2011... mais vous pouvez déjà la précommander sur le site internet de Renault.


Source :
WorldScoop
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Retrouvez l'article sur le Kangoo Z.E. à ce lien

Lulu & Nicou de WorldScoop

Renault Kangoo Z.E.


Alors qu'à l'automne, Renault présentait la première Z.E de série, la Twizy, nous assistons aujourd'hui à la naissance de deux véhicules Z.E (Zéro Émission de CO², slogan qui a valu à Renault de se faire censurer en Angleterre pour "publicité mensongère"): le Kangoo Z.E et surtout la Fluence Z.E. Voici d'abord donc le Kangoo !


Le Kangoo Z.E.


Le Kangoo Z.E. définitif ne ressemble plus du tout au concept de Francfort, et c'est dommage car le côté "glacière cubique" lui allait à merveille. Il s'éloigne aussi de l'esthétique du BeBop Z.E., qui avait été présenté cet été. Tout comme la Fluence Z.E., le Kangoo propose 160 km d'autonomie pour une puissance de 94 chevaux, soit une vitesse maximale d'environ 130 km/h. Le temps de recharge dure entre 6 et 8 heures, alors que sur une borne "Better Place" (que vous trouverez d'abord au Danemark en Israël, bientôt en France), seules 30 minutes suffiront pour un rechargement à 80% des batteries. Ce système "Quickdrop" comme le nomme Renault arrivera dans les concessions du groupe, puis dans les villes.

Séduit ? Vous pouvez d'ores et déjà la précommander sur le site internet de Renault.

Sources : WorldScoop, Cartech.fr
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Retrouvez l'article sur la Fluence Z.E. à ce lien.

Lulu & Nicou de WorldScoop

9 avril 2010

Salon de Pékin 2/3

Shangaï, Guangzhou, Pékin, les salons chinois se suivent et sont riches en nouveautés! Mais le plus important est bien spur celui de Pékin, capitale de la Chine. Une bonne occasion de découvrir les premiers des marques, qui, dans quelques décénnies envahiront peut-être nos routes.
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Série 5 LWB

Les chinois étants friants de routières rallongées, BMW ne pouvait pas échapper à la règle avec sa toute nouvelle série 5. C'est donc accompagnée d'une version de 12 cm de plus nommée LWB(Long Whell Base) que la petite ou plutôt grande dernière de la famille du constructeur allemand part à l'attaque du plus gros marché du monde, la Chine. La production de cette "super-série5"(et pas Super 5) sera en Chine. Avec ses 5,04 mètres, les 5,07 mètres de la série 7 ne sont plus très loins...

Geely EX7

Alors que l'heure de gloire du RAV4 est terminée, Geely, redoutant moins un procès de Toyota présente son EX7, un clone non-légal du 4X4 compact de la marque japonaise. Le look n'est pas atroce, loin de là(il faut dire que la base est assez simpathique)! Une version 7 places de cet EX7 existe est est nommée EX8.



Geely Elgon TXN

La reine se retourne dans sa tom...., pardon, sur son trône. Geely a copié tout mais il fallait qu'il s'en prenne aux taxis anglais! Stylistiquement parlant, c'est très mignon, pour la qualité il y a de quoi avoir des doutes. Le nom de cette curiositée est Englon TXN. Et la municipalité anglaise a eu l'air interéssée lorsque Geely a parlé d'une enventuelle version electrique... Tout fout l'camp... A quand les cabines telephoniques et les bus à deux étages Geely?



VW Jetta restylée
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La vie vous déprime? Vous avez besoin de rire? Je vous laisse sans plus attendre admirer la nouvelle Jetta Chinoise. Avec sa tête de crapeau deseperé, cette antiquitée qui vient d'être restylée amuse. Mais grâce à ce restylage, VW nous prouve que le style des VW actuelles ne peut pas s'appliquer à un modéle qui a 30 ans. C'est gentil! Les utilisateurs de la bête pourront choisir entre un 1.6 95ch essence, un 1.6 100ch essence, et le 1.9D 64ch... Bon, au moins les tarifs devraient être assez doux...


BYD S6
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Le BYD S6 fera t-il un bide? Voilà maintenant que la plaisanterie traditionelle a partir de la marque qui singe BMW tant pas son nom à trois lettres, qu'a ses blasons et ses modéles, je peut commencer cette article. Bon esthetiquement que dire à part que l'on a fortement l'impression de voir un mélange de Lexus RX et de BMW X6 (X6 S6, S6 X6...) avec dix ou quinzes années de plus au compteur. Même les décors des images officielles font penser à la dernière pub de la marque à l'hélice (la vraie). Et dans son communiqué de presse BYD vante en particulier la technologie de ce 4X4 de...de...de luxe (je vous promets que j'ai eu beaucoup de mal à écrire le mot luxe).

Sources: Autoblog, LeBlogAuto, Automobile Magazine

Lulu

6 avril 2010

Scoop : Mini Roadster

Mini avait surpris son monde au dernier Salon de Francfort en présentant un diptyque "Coupé + Cabriolet" adoptant les codes traditionnels de Mini. Conçus par John Cooper Works (JCW, le préparateur officiel de Mini), ces deux modèles reprenaient l'avant de la Mini Cooper S JCW, tandis que leur partie arrière, commune, était inédite.

Une Mini Roadster ? Quelle drôle d'idée !

Elle présente un profil un peu bossu, dû à l'ajout d'une malle plutôt qu'un hayon. L'ensemble de la ligne donne l'impression d'être une Mini classique qui a été aplatie et allongée. Ce n'est pas inexact : la marge de manœuvre de Mini pour créer un modèle inédit sur une base esthétique et technique éprouvée était mince. En voulant montrer sa santé créative, Mini a surtout montré qu'il s'enfermait dans la répétition de ses propres codes, un danger qui prend toute son épaisseur à la vue de la concurrence (Citroën DS3, Audi A1, etc.) qui a su innover dans le domaine du design. Reste que ce roadster se différencie du cabriolet classique ainsi que de toute la concurrence, en n'ayant pour seule rivale que la Mazda MX-5 (et feu la Smart Roadster me direz-vous).

Arrivée en 2011.

Sous le capot, le 1.6 THP conçu en partenariat avec PSA développant 183 ch (depuis le récent rééquilibrage pour l'adaptation aux normes Euro V). Un moteur qui sied parfaitement à la philosophie de la Mini Roadster : joviale par son châssis, et sportive par son dessin. Les deux bandes blanches seront optionnelles mais elles apportent un supplément d'âme. En réalité, la partie la plus intéressante de cette Mini Roadster est l'ajout de sa capote, finalement très discrète et sans incidence sur le profil (repris du Coupé). Très chic toute de toile tendue, la capote n'a pas de découpe façon casquette comme le Coupé, mais reste stylisée par l'effet cocon qu'elle suscite pour ses passagers. Equipée d'une lunette en verre, elle se replie en moins de 20 secondes dans le coffre, sans gréver le volume de coffre.

Cependant, la Mini Roadster n'arrive pas à se dépêtrer de cette sensation de "trop peu" : trop peu d'audace, trop peu d'innovation, trop peu d'inventivité... Espérons seulement que le diptyque trouvera sa clientèle et ne se transformera pas en "trop peu de succès" pour l'usine d'Oxford, pour qui Mini a justement précipité le passage en production afin de pérenniser l'outil industriel local (la récente Countryman étant fabriquée en Autriche, il y avait de quoi être inquiet).

Sources : Autoblog, WorldScoop
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Voir l'article sur la Mini Coupé (cliquez !)

François Mortier.

Scoop : Mini Coupé

Mini avait surpris son monde au dernier Salon de Francfort en présentant un diptyque "Coupé + Cabriolet" adoptant les codes traditionnels de Mini. Conçus par John Cooper Works (JCW, le préparateur officiel de Mini), ces deux modèles reprenaient l'avant de la Mini Cooper S JCW, tandis que leur partie arrière, commune, était inédite.

Une Mini Coupé ? Quelle drôle d'idée !

Elle présente un profil un peu bossu, dû à l'ajout d'une malle plutôt qu'un hayon. L'ensemble de la ligne donne l'impression d'être une Mini classique qui a été aplatie et allongée. Ce n'est pas inexact : la marge de manœuvre de Mini pour créer un modèle inédit sur une base esthétique et technique éprouvée était mince. En voulant montrer sa santé créative, Mini a surtout montré qu'il s'enfermait dans la répétition de ses propres codes, un danger qui prend toute son épaisseur à la vue de la concurrence (Citroën DS3, Audi A1, etc.) qui a su innover dans le domaine du design. Reste que ce coupé se différencie de la berline classique ainsi que de toute la concurrence, en n'ayant pour seule rivale que la Mazda MX-5 CC (et feu la Smart Roadster-Coupé me direz-vous).

Arrivée en 2011.

Sous le capot, le 1.6 THP conçu en partenariat avec PSA développant 183 ch (depuis le récent rééquilibrage de l'adaptation aux normes Euro V). Un moteur qui sied parfaitement à la philosophie de la Mini Coupé : joviale par son châssis, et sportive par son dessin. Les deux bandes blanches seront optionnelles mais elles apportent un supplément d'âme. En réalité, la partie la plus intéressante de cette Mini Coupé est la découpe de son toit, volontairement dessiné comme "posé" sur le vitrage, avec une allure de casquette très aérienne. Mini a ici parfaitement adapté ses codes au thème du coupé.

Cependant, la Mini Coupé n'arrive pas à se dépêtrer de cette sensation de "trop peu" : trop peu d'audace, trop peu d'innovation, trop peu d'inventivité... Espérons seulement que le diptyque trouvera sa clientèle et ne se transformera pas en "trop peu de succès" pour l'usine d'Oxford, pour qui Mini a justement précipité le passage en production afin de pérenniser l'outil industriel local (la récente Countryman étant fabriquée en Autriche, il y avait de quoi être inquiet).

Sources : Autoblog, WorldScoop
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François Mortier.

5 avril 2010

Scoop : Citroën AirCross

Citroën se relance au Mercosur.

Implanté sur le continent Sud-Américain depuis la fin des années 90, Citroën avait formé à l'aube des années 2000 de formidables perspectives de croissance. Las, la crise économique qui a touché l'Argentine, et le Brésil morose depuis la crise Asiatique de 1997, n'ont pas permis de satisfaire les espérances du groupe PSA qui avait investi à grand frais localement. Cependant, face aux succès de Volkswagen, Fiat, et Renault, le Double Chevron n'a pas baissé les armes, et propose à la clientèle des produits modernes (à comparé à la Fiat Uno de 1983, ou la VW Gol de 1987). Il va même jusqu'à concevoir expressément pour ce marché des modèles : c'est le cas de l'AirCross.

Le nouveau Citroën AirCross

Surprise, l'AirCross n'est pas sans nous rappeler un certain... C3 Picasso ! Mais oui, c'est bien la base de l'AirCross : voyez les phares, le profil, et vous verrez que la nouveauté réside dans l'adoption d'un kit carrosserie à imitation baroudeur. Cependant, le design a été soigné, du moins profondément réfléchi et travaillé : les pare-choc avant et arrière sont inédits, creusés de prises d'air et protégé par des carénages. Sur le haut du capot, la calandre Citroën (aux anciens chevrons) propose les deux ailettes traditionnelles, contrairement au C3 Picasso classique. Les barres de toit naissent dans les montants de pare-brise ultra fin, un effet design judicieux.

Un 4x4 ? Non, l'apparence d'un 4x4.

Attention à ne pas se fier aux apparences : cet AirCross n'a que le ramage du tout-terrain, jusqu'à la roue de secours arrière ayant nécessité la création d'un nouveau volet de coffre. Des marche-pieds parent les flancs, tout comme de peu discrets autocollants à l'effigie de la voiture. Remarquez les jantes, proches de celles du C-Crosser, mais à seulement 4 branches. Très belles, elles confèrent à l'AirCross un côté luxueux non-négligeable.

Pour correspondre aux impondérables locaux, l'AirCross voit sa garde-au-sol réhaussée. Le moteur sera très probablement "FlexFuel", pour se sustenter d'éthanol E-85 comme la majeure partie de la production brésilienne. La commercialisation interviendrait au second semestre de cette année.

Le principal mystère entourant l'AirCross est son terrain de conquête : se cantonnera-t-il au Mercosur, ou viendra-t-il rendre visite à la vieille Europe qui l'a conçue ? Pour le moment, rien d'officiel. Citroën prévoit toujours un petit 4x4 sur la base du Mitsubishi ASX, que cet AirCross pourrait -dans une moindre mesure- inquiéter. Son design, différent du C3 Picasso, est un atout -pour les différencier- et un défaut, parce qu'il ne l'apparente pas à son parrain. Tout reste possible, ces photos ne devaient pas être rendues publiques maintenant, Citroën a donc tout le temps pour se décider.

Source : LeBlogAuto, WorldScoop
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François Mortier.